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Anne Marie

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Les protéines végétales meilleures pour la santé !

 

Une histoire de protéines

proteines
22 Acides Aminés protéinogènes


J’ai reçu deux questions intéressantes qui méritent qu’on se penche dessus un petit moment :
Est-il vrai que nous avons besoin de 8 acides aminés essentiels à chaque repas ? Non.
Est-il vrai qu’ils ne se trouvent QUE dans les produits animaux ? Non.

Les macronutriments (graisses ou lipides / hydrates de carbone ou glucides / protéines ou protides) représentent la presque totalité du poids de la nourriture, à l’exception de l’eau et de petits résidus de vitamines et de micronutriments minéraux.
Les protéines sont très importantes pour notre vie puisqu’elles jouent des tas de rôles différents comme enzymes, hormones, aides au transport des nutriments…
Ces protéines sont constitués d’acides aminés. 8 d’entre eux sont appelés acides aminés “essentiels” car notre corps ne sait pas les fabriquer, on ne peut les obtenir que par l’alimentation.

Bien des gens assimilent encore les protéines aux aliments d’origine animale.
Cela date des premières découvertes de ces macromolécules par Carl Voit, fin XIX ème siècle, qui pense qu’il nous faut manger au moins 118 g de protéine par jour, sous forme de viande, évidemment !
Au début du XXème siècle, ses deux étudiants WO Atwater et Max Rubner prennent la relève : “tout homme civilisé a droit à sa grande ration de protéines” a dit ce dernier.

Ces croyances ont la vie dure.
Vous trouverez dans Le rapport Campbell de l’auteur du même nom, dans son immense étude sur la nutrition, toutes les données, études, et conclusions au sujet de ces fameuses protéines (entre autres) : “Il n’existe pratiquement aucun aliment d’origine végétale qui ne fournisse pas mieux les même nutriments que ceux fournis par les aliments d’origine animale” 

Les protéines animales sont très similaires aux nôtres et contiennent presque toujours la proportion exacte d’acides aminés dont nous avons besoin.
Ce qui n’est pas le cas des protéines végétales, qui sont dites “de qualité inférieure” car dans certains végétaux, un ou plusieurs acides aminés peuvent être absents.
En fait, ce n’est pas un problème car de toute façon, tous les acides aminés finissent par se retrouver dans nos assiettes, dans les mélanges de végétaux que nous consommons. Et inutile de les combiner pour les avoir tous au cours d’un seul repas.

Dans les années 1970, les gens ont commencé à combiner les sources de protéines de manière à ce que tous les acide aminés essentiels soient présents à chaque repas. Vingt ans plus tard, l’auteur de “The incomplete protein theory”, Frances Moore Lappe, s’est rétractée en affirmant qu’elle s’était trompée, que nous avions certes besoin de ces acides aminés essentiels, mais que nous n’étions pas obligés de les manger ensemble, ni même chaque jour. N’empêche, sa théorie aura affecté des générations de végétar(l)iens qui ont de tout temps mélangé systématiquement des céréales avec des légumineuses en complément.

Les protéines végétales sont, en plus, préférables aux protéines animales !

Elles ont un bien meilleur effet sur notre santé.
Car le concept de “qualité de protéine” est erroné. Le  professeur Campbell  écrit : “Il existe un nombre impressionnant de recherches irréfutables démontrant que les protéines végétales jugées de qualité moindre sont en réalité les meilleures pour la santé. Elles permettent une synthèse du renouvellement protéinique certes lent, mais néanmoins constant… Nous savons aujourd’hui que le corps humain, par le truchement d’un système métabolique très complexe, est capable de soutirer tous les acides aminés essentiels dont il a besoin chaque jour, à partir d’une variété naturelle de protéines végétales. Il n’est donc pas nécessaire de manger de grandes quantités de protéines végétales ou de concevoir méticuleusement chaque repas.” (page 38-39 du rapport Campbell)
Ces acides aminés sont mis en réserve dans nos cellules, en libre service !

Mauvaises protéines animales :
Les protéines animales sont impliquées dans la survenue de cancers. Une étude effectuée en Inde (The effect of dietary proteivan on carcinogenis of aflatoxin” Madha and Gopalan. Arch. Path. 85(1968)) a prouvé que les cancers du foie était liés à une forte consommation de protéines.

Un autre fait important est que les protéines animales sont toujours associées à un grand nombre de graisses. Ce qui n’est pas le cas des protéines végétales puisque les végétaux contiennent de très petites quantités de graisse. Or la corrélation entre le gras et le cancer a été mise en évidence dans de nombreuses études. La plus grosse étude a été menée par le professeur Ken Carroll, professeur à l’Université Western Ontario, au Canada, qui a permis de démontrer un lien très marqué entre le gras alimentaire et le cancer du sein.

Choisissons bien nos aliments !
L’alimentation peut inverser les effets délétères des substances chimiques auxquelles nous sommes confrontés. L’acrylamide, les édulcorants artificiels, les nitrosamines, les nitrites… sont certes néfastes pour la santé, mais pas autant que les produits animaux. C’est une des conclusions de Campbell, après toute une vie passée à étudier l’impact de la nourriture sur notre santé.
Incroyable, non ?

En termes pratiques, vous ne vous faites pas vraiment du bien en mangeant du boeuf biologique au lieu du boeuf ordinaire qu’on a bourré de produits chimiques. Le boeuf biologique est peut-être marginalement plus sain, mais je ne dirais pas que ce choix est sans danger. Les deux types de boeuf ont un profil nutritionnel similaire… le véritable danger de la viande, c’est le déséquilibre des nutriments.
Et plus loin, “Une maladie chronique comme le cancer prend des années à se développer… ce processus peut être accéléré ou bloqué… par l’alimentation. C’est l’alimentation qui détermine fondamentalement si la maladie fera des dommages ou pas.”

“Mangez autant que vous voulez (en variété) de tous les aliments complets et non raffinés d’origine végétale.” Fruits, Légumes, Noix (de Grenoble, amande, de macadamia, de pécan, de cajou, noisette, pistache, chanvre, chia) sans craindre un déficit en protéines, qui n’existe pas si on mange suffisamment.

[crealist]

 

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