Pourquoi vegan ?

Dans le mot Crudivegan, il y a Vegan !

Pourquoi être Vegan ?

définitions et explications sur le végétarisme et vegétalisme

Le végétarisme est un modèle d’alimentation excluant les viandes, mais tolérant des produits d’origine animale (oeufs, fromage, lait, miel).

Le végétalisme, au contraire, refuse tous les produits d’origine animale.

Les crudivores privilégient une alimentation crue.

On utilise le mot « vegan » pour désigner un mode de vie qui, non seulement exclut l’alimentation d’origine animale, mais aussi tout produit comme le cuir, la soie, la laine. Je dis souvent « vegan » alors que je veux dire végétalienne. C’est parce que d’abord j’aime bien ce mot, qui est court et pratique (prononcez vé-gan) et que « vé-gé-ta-lien » est long à dire et à écrire.

Comme le dit le docteur Jérôme Bernard-Pellet, végétalien et ardent défenseur du végétalisme, certes les êtres humains peuvent survivre avec bien des régimes alimentaires y compris carnés et avec des produits laitiers, mais que le meilleur régime, celui qui permet de vivre longtemps, en très bonne santé est le régime végétalien. Car les autres sont pourvoyeurs de maladies, cardio-vasculaires, de diabètes de plus en plus fréquents, de cancers, de maladies dégénératives et d’obésité.

pourquoi vegan ?

La philosophie végétalien, vegan

En dehors des considérations éthiques qui considèrent qu’exploiter un animal, le torturer puis le tuer n’est pas supportable, il faut bien vous dire que nous ne sommes pas faits pour manger de la viande. Beaucoup de raisons à cela : notre anatomie, notre physiologie, notre psychologie. Un tigre est « carnivore ». Il a besoin de manger de la viande, de la chair. Il a besoin de la taurine contenue dans la viande sinon il dépérit. Pas nous !

Voici quelques différences entre les carnivores et les humains (*), notions toujours utiles à réviser :

Dents : nous avons une petite bouche et une denture faite pour mastiquer et non déchirer. Nous possédons 2 incisives, 1 canine et 5 molaires et prémolaires par demi mâchoire; les carnivores en ont 3/1/ 5 à 8. Les molaires des carnivores sont pointues et aiguisée.

Salive et urine : légèrement alcaline (PH entre 6,5 et 7,5) chez les humains, acide chez les animaux mangeurs de viande.

Odorat : Nous salivons pour les fruits du marché, les végétaux frais ! Pas pour la chair étalée sur les étals de boucherie dont l’odeur nous répugne. Les carnivores ont un odorat développé pour suivre les pistes de leurs proies.

Griffes : les griffes des carnivores sont là pour déchirer les peaux et chairs des animaux . Nos ongles sont doux.

Pouce opposable : notre pouce opposable nous facilite la tâche pour attraper, les fruits entre autre (regardez un singe éplucher sa banane). Alors que les griffes des carnivores servent à attraper et retenir les proies vivantes.

Estomac : beaucoup moins volumineux chez nous et beaucoup moins acide.

Foie et pancreas: proportionnellement plus grand chez les carnivores que chez les humains. Alors que notre pancréas est fait pour digérer les sucres des fruits, ce n’est pas le cas des carnivores.

Colon : notre colon est convoluté, long et à replis, contrairement à celui des carnivore.

Intestins grêles : le nôtre fait 10 m de long alors que celui des carnivores est court. Notre long intestin permet la digestion des sucres et nutriments. Leur court intestin permet de digérer rapidement la chair avant qu’elle ne se décompose. Lorsqu’un humain mange de la viande, elle stagne looooongtemps dans son intestin, putréfie, et provoque des gaz . . De ce fait, la digestion est plus rapide chez eux et cela leur évite d’avoir de la chair putréfiée et des graisses rancies dans leur ventre. Les bactéries qui colonisent nos intestins sont différentes de celles des carnivores.

Sommeil : nous dormons environ 8 heures par nuit (enfin quand on peut !), alors que les carnivores dorment entre 18 et 20 heures par jour (par 24h)

Tolérance microbienne : ils peuvent digérer des microbes qui nous tueraient. Du coup, ils ne nettoient pas leurs proies, et peuvent avaler tous les débris organiques, saletés et insectes avec leur nourriture. Nous avons intérêt à suivre quelques règles d’hygiène !

Transpiration : nous évacuons la transpiration par tous les pores de la peau, les carnivores suent par leur langue.

Vue : nous n’avons pas de vison nocturne pour chasser la nuit; ET nous voyons tout le spectre des couleurs, bien pratique pour voir si un fruit est mûr (en dehors du toucher et de l’odeur), ce qui n’est pas le cas des mangeurs de chair.

Vitamine C : les carnivores la fabriquent eux-mêmes, nous devons absolument l’absorber de notre nourriture végétale et fraîche (sinon, c’est le scorbut !).

Enzymes : Présence d’uricase chez les carnivores, qui est une enzyme capable de décomposer l’acide urique de la chair, enzyme absente chez l’Homme. Cela explique pourquoi les gens qui mangent de la viande connaissent l’ostéoporose : en effet, ils doivent neutraliser cet acide fort avec leurs minéraux alcalins, surtout le calcium. L’excès d’urée provoque des crises de goutte, de l’arthrite, des rhumatismes.

Par contre, nous produisons de la ptyaline, ou amylase salivaire, qui nous permet de digérer les sucres des fruits (l’amylase est également synthétisée dans de nombreuses espèces de fruits pendant leur maturation, ce qui les rend plus sucrés). les carnivores n’en produisent pas.

L’acidité : Les carnivores secrètent une enzyme qui métabolise l’acide urique de la chair, contrairement à nous. Ce qui fait que manger de la viande crée une acidité terrible dans le corps qui doit être neutralisée par notre calcium interne. Les cristaux d’urate de calcium sont responsables de rhumatismes, arthrite et goutte. Entre autres !

Métabolisme des sucres : Le glucose et le fructose des fruits aliment nos cellules sans fatiguer notre pancréas (à moins de les manger avec du gras). Au contraire des mangeurs de viande qui ne savent pas le métaboliser et attrapent le diabète s’ils mangent beaucoup de fruits. (ne donnez pas de fruits à votre lion !)

Métabolisme des graisses : Nous ne pouvons gérer que de petites quantités de gras alors que les mangeurs de viandes peuvent en consommer de grandes quantités.

Nous ne devons pas manger de cholestérol car nous le fabriquons nous-même (voir cette série de vidéos).

Nous ne sommes pas carnivores donc !

Sommes-nous omnivores ?
Non, nous ne DEVONS pas manger de tout. Nous le pouvons juste… jusqu’à un certain point. Pouvoir manger de tout, y compris de la viande ne signifie pas que nous sommes obligés de le faire; Une compatibilité n’est pas une obligation.

Sommes-nous herbivores ?
A vrai dire, non plus. Etre herbivore, comme une vache, voudrait dire que nous pouvons nous sustenter uniquement d’herbe, de salades et de feuilles verte variées. Or nous avons besoin d’un peu plus de carburant que cela, d’autant que nous ne mâchons pas de l’herbe toute la journée, comme elles, mais faisons en général trois repas par 24 heures.

La vache est « herbivore »… il lui faut de l’herbe ! D’ailleurs, quand on lui a donné de la farine animale, ce qui est un non-sens (typique de l’activité humaine à la recherche du profit), elle est devenue… folle ! la maladie de la vache folle !

Oui, nous devons manger des feuilles vertes, salades, céleri, épinards, ou des crucifères, chou, , chou-fleur, kale, carotte, asperge, patate douce et autres légumes parce qu’ils apportent des minéraux en quantités, des vitamines et de la variété dans notre assiette, mais nous ne sommes pas des mangeurs de légumes pas nature. La nourriture idéale et naturelle, source de combustible et d’éléments nutritifs pour les être humains, ce sont … les fruits !

Vegan definition

Le fait d’être végétalien ou vegan, c’est :

  • se placer à égalité avec tous les habitants de la Terre,
    ne pas avoir envie de manger des animaux ou ce qu’ils produisent, parce que cela ne nous est pas destiné (le lait, les oeufs, le miel…) et que leur consommation se fait au détriment de leur vie,
  • ne pas avoir envie de faire souffrir, d’exploiter, de « chosifier » des animaux qui ressentent comme nous la douleur, l’amour pour leurs bébés, la compassion… Je trouve aussi très triste d’utiliser la peau des animaux pour se vêtir, de porter des chaussures en cuir, d’accrocher à son bras un sac en cuir, d’avoir une montre avec un bracelet en cuir, de porter de la fourrure.
    Il existe des chaussures en matière synthétiques dans certains magasins, elles sont moins chères. Les sacs sont très beaux en synthétiques.
  • prendre en compte les problèmes écologiques de la Terre : problèmes environnementaux, pollutions, consommation d’eau, dégradation des sols, déforestations, perte de biodiversité… c’est se positionner vis à vis de nos descendants comme défenseur actif de la préservation de la vie sur Terre. 87% des terres agricoles sont utilisés pour élever et nourrir les bêtes que nous mangeons. On utilise plus de nourriture pour nourrir les animaux que nous même. Les dégâts de l’industrie d’élevage sont colossaux. Plus de mille mètres carrés de forêt sont détruits toutes les secondes. La moitié de notre approvisionnement en eau douce est utilisée pour les animaux d’élevage. Il faut en moyenne 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de bœuf alors qu’il ne faut que 150 litres en moyenne pour 1 kg de pommes de terre ! Sans parler du problème des excréments animaux qui pourrissent nos rivières. Avec comme résultat le développement de la prolifération d’E. Coli, de la salmonelle et de la listeria. Les germes contenus dans la viande sont là parce que ces animaux ont vécu dans leurs excréments remplis de virus toute leur vie.
 

La viande, mais aussi les poissons.

La mer est déjà pratiquement vide à force de pêche industrielle monstrueusement dévastatrice. On finit de la vider en lui enlevant tous les petits poissons pour nourrir ceux d’élevage. En 2050, il n’y aura plus rien à venir pêcher dans les mers du monde. Je vous conseille le film The End of the Line – L’océan en voie d’épuisement pour bien comprendre https://www.youtube.com/watch?v=E29Ml5tQGpo

Dans les élevages de poissons, il faut voir les nageoires délabrées des poissons qui grandissent dans des piscines surpeuplées. Une fois tués, les têtes et autres parties non utilisées des poissons (les filets sont utilisés pour les filets surgelés) partent en Chine, pour être « traitées » et repartent en Europe pour être utilisées dans les barquettes de poissons cuisinés !

« Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même ». Gary L Francione.

« Partout où il y a une chaumière, une ferme s’élève un lieu de tourment. Les bêtes sont enchaînées nuit et jour, les bœufs, les chevaux s’exténuent sous le joug, dans les brancards le jour, la nuit on les rive au mur ! Ah elle est belle la paix des campagnes. Les poètes peuvent la chanter ! Allons donc, ouvrons les yeux, arrière le mensonge ! L’homme est le fléau de la terre, partout où il pose le pied il enchaîne, il emprisonne, il exploite. » Cette citation de Georges Butaud date de 1922 !
Le véganisme n’est donc pas nouveau et existait avant que le mot ne soit inventé. Cet homme était un végétalien anarchiste; il a, entre autre, participé à la colonie végétalienne de Bascon dans l’Aisne en 1902 !

Comme l’écrit Helmut F. Kaplan dans Fondements éthiques pour une alimentation végétarienne, « du point de vue de l’histoire individuelle de chacun d’entre nous, la consommation de viande est la pratique spéciste qui intervient le plus tôt dans nos vies. Nous commençons à manger de la viande à un âge où nous ne nous rendons pas compte que ce sont des morceaux de cadavres d’animaux que nous ingurgitons. Autrement, il serait impossible de faire manger de la viande aux enfants. Aucun enfant, à moins d’être particulièrement faible d’esprit ou carrément monstrueux, n’accepterait de manger le cadavre de ces êtres que les parents, les livres d’histoire, les livres d’images et les jouets lui ont toujours appris à aimer, à câliner et à défendre ».

Depuis les élevages sont devenus intensifs, et les cris et douleurs des animaux dans le monde font un assourdissant vacarme !

En France 3 millions d’animaux par jour sont assassinés dans nos abattoirs, avec pas mal de ratés car il faut aller vite… les porcs sont ébouillantés vivants parfois, les vaches sont dépecées en pleine conscience.

En France 50 millions par an de poussins mâles sont écrasés, broyés, jetés dans des poubelles où ils agonisent, pour la seule raison qu’on ne garde que les femelles pour en faire des poules pondeuses.

En France, les cochons sont castrés dès leur plus jeune âge sans anesthésie. Alors que dans d’autres pays (Pays-Bas, Suisse) l’anesthésie est obligatoire depuis 2009. Les élevages sont intensifs, plus de 95% des porcs ne fouleront jamais le sol extérieur et sont gardés jusqu’à leur abattage sur caillebotis.

Le bec des poules pondeuses, organe très sensible, est épointé au laser. Puis au moins 80% d’entre elles sont enfermées dans des cages. Après une année de ponte (300 oeufs), elles sont abattues. Je vous passe l’horreur des transports…

Allez voir http://fr.abolitionistapproach.com/ et http://www.oasisveganimaux.org/?article99,

Regardez http://vimeo.com/5038246

Lisez Ces bêtes qu’on abat- Journal d’un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008) Jean-Luc Daub
Un Eternel Treblinka Charles Patterson,
Fondements éthiques pour une alimentation végétarienne Helmut F. Kaplan.
Le cri de la carotte Sandrine Delorme

Regardez Earthlings, documentaire multirécompensé (très révélateur et très dur à regarder… mais vaut-il mieux ne rien savoir et se rendre coupable ?).

Et pour vous détendre, allez sur :

Vegan pour une question de santé

Nous ne sommes PAS carnivores. Notre biologie, anatomie et physiologie prouvent que nous ne sommes pas adaptés pour pouvoir manger de la chair animale ni des produits animaux, et rester en bonne santé. Nous n’avons pas d’enzymes digestives adaptées à la digestion de la chair, nous n’avons ni griffes, ni queue, ni dents pointues, ni colon, ni flore intestinales que les carnivores ont. Nous sommes nés végétaliens. Avez-vous envie de manger la vache qui est dans le pré ? Non. Mais l’animal carnivore, lui, OUI ! Il n’a pas besoin de nettoyer, faire mariner et cuire l’animal qu’il s’apprête à manger pour lui faire perdre son état de « chair » !

Problèmes de santé avec l’absorption de produits animaux.

  • Ils sont très acides et utilisent les réserves de calcium de nos os pour rééquilibrer le PH dans notre système digestif. Les fluides corporels et les cellules du corps exigent un environnement neutre légèrement alcalin (un PH autour de 7 +). Or les vies trépidantes et les conditions de travail sont déjà tellement difficiles que la plupart des cellules du corps s’acidifient. Si vous mangez en plus des aliments qui viennent des animaux, l’acidification de l’organisme devient très importante et génère des dysfonctionnements qui créent des maladies. Cette viande et ces produits laitiers, entraînent la perte du calcium, sodium, potassium, magnésium et fer, de vos dents, os, muscles, qui sont utilisés pour contrebalancer l’environnement acide dans lequel baignent vos cellules. Et c’est comme ça que s’installent des déficiences minérales. L’environnement devient alors propice au développement des cancers, diabètes, maladies cardiaques et de l’obésité.
    Une alimentation naturelle de fruits et feuilles vertes crus est hautement alcaline et maintient votre organisme avec un PH propice à la santé.
    Le docteur Colin Campbell (Le Rapport Campbell : La plus vaste étude internationale à ce jour sur la nutrition) a prouvé que, mieux encore, le régime végétalien (nourriture faite de végétaux, sans viande, ni lait, ni œufs) inversait les diabètes, les maladies du cœur et le cancer. Alors que la consommation de n’importe quelle protéine animale est responsable des maladies occidentales telles que les maladies du cœur, les diabètes, l’ostéoporose, Alzheimer, et autre maladie auto immunes.

 

  • Ils contiennent trop de protéines. L’élimination de ce trop plein de protéines se fait par les reins et le foie qui se fatiguent et accélère le processus de vieillissement.

 

  • Ils contiennent trop de gras (viande, fromages…) Cet excès de gras que nous stockons, conduit à de gros problèmes dans le fonctionnement de l’insuline et tout ce qui accompagne le surpoids.

 

  • Ils sont riches en cholestérol qui crée des problèmes cardio-vasculaires.

 

  • Ils sont remplis de toxines, hormones et pesticides, que les animaux, en bout de chaîne alimentaire, ont accumulés.

 

  • Tous les ans dans le monde, on déplore des accidents graves de contamination bactériologique dans les usines de produits animaux.

 

Pourquoi cela ne fait-il pas la une des journaux ?

Finis les problèmes de santé, fini le trou de la Sécu, finies aussi les souffrances animales inutiles !

Faut-il rappeler que le lait contient de la caséine, qui est une protéine très allergisante. Que la majorité des personnes sont intolérantes au lactose et que leur système digestif n’est pas adapté pour digérer le lait animal et les produits laitiers. Le lait n’est pas une bonne source de calcium. Non. Au contraire l’acidité qui résulte de leur absorption crée la fuite du calcium des réserves du corps. Par contre les feuilles vert-sombres contiennent du calcium sous une forme très assimilable et facile digérer.

Pourquoi chercher ailleurs ?

Sans parler des graisses contenues dans les viandes et laitages : l’athérosclérose (dépôt de graisse dans la paroi artérielle) se crée lorsque les niveaux de cholestérol deviennent trop élevés. Or l’alimentation végétalienne ne crée pas d’hyper-cholestérolémie. Il n’y a pas de cholestérol dans les plantes. Nous fabriquons le cholestérol dont nous avons besoin. Lorsque vous mangez des animaux, vous mangez le cholestérol que leurs corps a fabriqué ! Pas bon du tout !

En plus, quand vous mangez de la viande, vous avalez aussi les hormones et antibiotiques qu’on a données à l’animal, le pauvre, pour le doper à outrance et augmenter les ventes et le profit.
Et ne croyez pas que la viande blanche soit meilleure que la rouge. Il y a autant de cholestérol dans le steak que dans le poulet. Et il y en a plein dans le poisson aussi.
Et ne rêvez pas : même une simple réduction de la viande ne suffira pas à inverser les phénomènes délétères qui se fabriquent dans le corps et qui créent les maladies.

La santé dépend essentiellement de l’alimentation. C’est aussi simple que ça.
Si vous éliminez les viandes, les laitages et les œufs de votre alimentation, vous allez sentir la différence à tous les niveaux. On vous a dit de tout temps que les choses étaient ainsi : on mange de la viande pour avoir des muscles, on boit du lait pour avoir de bons os, et les animaux sont faits pour que nous les élevions et les coupions à volonté. Voilà. Et tout ça est faux !

A un moment de l’histoire, l’esclavage était une valeur sûre, il n’y avait rien de mieux qu’une bonne saignée pour se soigner et dans le temps, on mettait quelques gouttes d’alcool dans le bébé des enfants pour les fortifier !

Faut-il croire ce que la majorité croit ?

Les humains ne sont pas carnivores : les preuves !

En dehors des considérations éthiques qui considèrent qu’exploiter un animal, le torturer puis le tuer n’est pas supportable, il faut bien vous dire que nous ne sommes pas faits pour manger de la viande. Beaucoup de raisons à cela : notre anatomie, notre physiologie, notre psychologie. Un tigre est « carnivore ». Il a besoin de manger de la viande, de la chair. Il a besoin de la taurine contenue dans la viande sinon il dépérit. Pas nous !

Voici quelques différences entre les carnivores et les humains (*), notions toujours utiles à réviser :

Dents : nous avons une petite bouche et une denture faite pour mastiquer et non déchirer. Nous possédons 2 incisives, 1 canine et 5 molaires et prémolaires par demi mâchoire; les carnivores en ont 3/1/ 5 à 8. Les molaires des carnivores sont pointues et aiguisée.

Salive et urine : légèrement alcaline (PH entre 6,5 et 7,5) chez les humains, acide chez les animaux mangeurs de viande.

Odorat : Nous salivons pour les fruits du marché, les végétaux frais ! Pas pour la chair étalée sur les étals de boucherie dont l’odeur nous répugne. Les carnivores ont un odorat développé pour suivre les pistes de leurs proies.

Griffes : les griffes des carnivores sont là pour déchirer les peaux et chairs des animaux . Nos ongles sont doux.

Pouce opposable : notre pouce opposable nous facilite la tâche pour attraper, les fruits entre autre (regardez un singe éplucher sa banane). Alors que les griffes des carnivores servent à attraper et retenir les proies vivantes.

Estomac : beaucoup moins volumineux chez nous et beaucoup moins acide.

Foie et pancreas: proportionnellement plus grand chez les carnivores que chez les humains. Alors que notre pancréas est fait pour digérer les sucres des fruits, ce n’est pas le cas des carnivores.

Colon : notre colon est convoluté, long et à replis, contrairement à celui des carnivore.

Intestins grêles : le nôtre fait 10 m de long alors que celui des carnivores est court. Notre long intestin permet la digestion des sucres et nutriments. Leur court intestin permet de digérer rapidement la chair avant qu’elle ne se décompose. Lorsqu’un humain mange de la viande, elle stagne looooongtemps dans son intestin, putréfie, et provoque des gaz . . De ce fait, la digestion est plus rapide chez eux et cela leur évite d’avoir de la chair putréfiée et des graisses rancies dans leur ventre. Les bactéries qui colonisent nos intestins sont différentes de celles des carnivores.

Sommeil : nous dormons environ 8 heures par nuit (enfin quand on peut !), alors que les carnivores dorment entre 18 et 20 heures par jour (par 24h)

Tolérance microbienne : ils peuvent digérer des microbes qui nous tueraient. Du coup, ils ne nettoient pas leurs proies, et peuvent avaler tous les débris organiques, saletés et insectes avec leur nourriture. Nous avons intérêt à suivre quelques règles d’hygiène !

Transpiration : nous évacuons la transpiration par tous les pores de la peau, les carnivores suent par leur langue.

Vue : nous n’avons pas de vison nocturne pour chasser la nuit; ET nous voyons tout le spectre des couleurs, bien pratique pour voir si un fruit est mûr (en dehors du toucher et de l’odeur), ce qui n’est pas le cas des mangeurs de chair.

Vitamine C : les carnivores la fabriquent eux-mêmes, nous devons absolument l’absorber de notre nourriture végétale et fraîche (sinon, c’est le scorbut !).

Enzymes : Présence d’uricase chez les carnivores, qui est une enzyme capable de décomposer l’acide urique de la chair, enzyme absente chez l’Homme. Cela explique pourquoi les gens qui mangent de la viande connaissent l’ostéoporose : en effet, ils doivent neutraliser cet acide fort avec leurs minéraux alcalins, surtout le calcium. L’excès d’urée provoque des crises de goutte, de l’arthrite, des rhumatismes.

Par contre, nous produisons de la ptyaline, ou amylase salivaire, qui nous permet de digérer les sucres des fruits (l’amylase est également synthétisée dans de nombreuses espèces de fruits pendant leur maturation, ce qui les rend plus sucrés). les carnivores n’en produisent pas.

L’acidité : Les carnivores secrètent une enzyme qui métabolise l’acide urique de la chair, contrairement à nous. Ce qui fait que manger de la viande crée une acidité terrible dans le corps qui doit être neutralisée par notre calcium interne. Les cristaux d’urate de calcium sont responsables de rhumatismes, arthrite et goutte. Entre autres !

Métabolisme des sucres : Le glucose et le fructose des fruits aliment nos cellules sans fatiguer notre pancréas (à moins de les manger avec du gras). Au contraire des mangeurs de viande qui ne savent pas le métaboliser et attrapent le diabète s’ils mangent beaucoup de fruits. (ne donnez pas de fruits à votre lion !)

Métabolisme des graisses : Nous ne pouvons gérer que de petites quantités de gras alors que les mangeurs de viandes peuvent en consommer de grandes quantités.

Nous ne devons pas manger de cholestérol car nous le fabriquons nous-même (voir cette série de vidéos).

Nous ne sommes pas carnivores donc !

Les humains sont ils omnivores ?

Sommes-nous omnivores ?
Non, nous ne DEVONS pas manger de tout. Nous le pouvons juste… jusqu’à un certain point. Pouvoir manger de tout, y compris de la viande ne signifie pas que nous sommes obligés de le faire; Une compatibilité n’est pas une obligation.

Sommes-nous herbivores ?
A vrai dire, non plus. Etre herbivore, comme une vache, voudrait dire que nous pouvons nous sustenter uniquement d’herbe, de salades et de feuilles verte variées. Or nous avons besoin d’un peu plus de carburant que cela, d’autant que nous ne mâchons pas de l’herbe toute la journée, comme elles, mais faisons en général trois repas par 24 heures.

La vache est « herbivore »… il lui faut de l’herbe ! D’ailleurs, quand on lui a donné de la farine animale, ce qui est un non-sens (typique de l’activité humaine à la recherche du profit), elle est devenue… folle ! la maladie de la vache folle !

Oui, nous devons manger des feuilles vertes, salades, céleri, épinards, ou des crucifères, chou, , chou-fleur, kale, carotte, asperge, patate douce et autres légumes parce qu’ils apportent des minéraux en quantités, des vitamines et de la variété dans notre assiette, mais nous ne sommes pas des mangeurs de légumes pas nature. La nourriture idéale et naturelle, source de combustible et d’éléments nutritifs pour les être humains, ce sont … les fruits !

Les humains sont ils herbivores ?

Sommes-nous herbivores ?
A vrai dire, non plus. Etre herbivore, comme une vache, voudrait dire que nous pouvons nous sustenter uniquement d’herbe, de salades et de feuilles verte variées. Or nous avons besoin d’un peu plus de carburant que cela, d’autant que nous ne mâchons pas de l’herbe toute la journée, comme elles, mais faisons en général trois repas par 24 heures.

La vache est « herbivore »… il lui faut de l’herbe ! D’ailleurs, quand on lui a donné de la farine animale, ce qui est un non-sens (typique de l’activité humaine à la recherche du profit), elle est devenue… folle ! la maladie de la vache folle !

Oui, nous devons manger des feuilles vertes, salades, céleri, épinards, ou des crucifères, chou, , chou-fleur, kale, carotte, asperge, patate douce et autres légumes parce qu’ils apportent des minéraux en quantités, des vitamines et de la variété dans notre assiette, mais nous ne sommes pas des mangeurs de légumes pas nature. La nourriture idéale et naturelle, source de combustible et d’éléments nutritifs pour les être humains, ce sont … les fruits !

Les humains sont ils frugivores?

Nous sommes frugivores.
C’est-à-dire que nous sommes faits pour manger des fruits et quelques feuilles tendres, ce qui inclut les « légumes » ou appelés comme ça, que sont les fruits non sucrés, soit les tomates, concombres, courgettes, aubergines (encore que crues, je trouve difficile de les manger), poivrons, et courges. Lorsqu’ils sont bien mûrs, les amidons ont été transformés en glucose et fructose, soit des sucres simples que nous pouvons utiliser sans transformation de la digestion. Les enzymes des fruits ont converti aussi les protéines en acides aminés et les graisses en acides gras et glycérols. Tout se trouve dans un fruit, tout ce dont nous avons besoin.

A côté de ces fruits (sucrés ou pas) et feuilles vertes, nous mangeons aussi des légumes, qui, nous l’avons vu, ne sont pas l’essentiel de notre nourriture idéale.

Les choux, comme le brocoli, chou-fleur, kale, que l’on trouve partout maintenant, chou blanc, sont pleins de bons nutriments, dont des phyto-composés anti-cancers, et des fibres solubles. Ne pas oublier les carottes, betteraves, et autres légumes racines, qui apportent également d’autres nutriments utiles. Mais ils contiennent aussi de la cellulose et autres fibres insolubles, dures, difficiles à digérer. Il est bon de les réduire en touts petits morceaux, les râper ou les mixer pour faciliter notre travail d’assimilation. (Recettes ici)

(*) inspiré par The 80/10/10 Diet

Les protéines végétales